Le DJI Phantom 3 SE est un drone d’excellente qualité et considéré comme l’un des meilleurs à l’heure actuelle. Ce test vous donne l’occasion de connaitre ses points forts.
Présentation
Le DJI Phantom 3 SE est livré dans une grande boîte en carton, qui peut également être utilisée comme moyen de transport. Les accessoires comprennent divers manuels, un chargeur de haute qualité et quatre hélices de rechange. Bien que cela ne semble pas être un champ d’application étendu, tout ce qui est important est présent. La télécommande du DJI Phantom 3 SE n’est malheureusement pas équipée d’un système de pont lumineux, comme sur les modèles de la série 4. La portée est ainsi réduite à un peu moins d’un kilomètre. En outre, au lieu de deux antennes, il n’y en a qu’une seule, car le 3 SE n’utilise pas la transmission d’images à 5,8 GHz et s’appuie plutôt sur la transmission WIFI. Là encore, cela limite quelque peu la portée du liveview et la qualité de l’image. Les signaux radio vers le drone sont transmis comme d’habitude sur la fréquence de 2,4 GHz. Ici, une portée d’un peu moins d’un kilomètre est annoncée. Le DJI Phantom 3 SE ressemble lui-même, à l’exception d’une petite plaque signalétique, à un 3 Professional. Les dimensions sont également identiques à 42x42x14cm. Le poids au décollage est de 1,23 kilogramme et se trouve donc aussi légalement dans la zone sans enregistrement.
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En termes de conception, DJI n’a pas apporté d’innovations pour la Phantom 3 SE par rapport aux autres modèles Phantom. La forme familière avec des applications dorées en constitue l’aspect. L’ensemble du boîtier est en plastique dur et est donc étonnamment stable. De plus, tout a été fabriqué de manière à pouvoir changer de logement en cas de collision. Les moteurs sont montés horizontalement sur les bras et n’accumulent pas beaucoup de vibrations malgré la construction en plastique. Malheureusement, il n’y a pas de système de dégagement rapide des hélices et il faut donc un certain temps pour visser les rotors à chaque fois. Les LED d’état sont situées sous les moteurs et indiquent l’état actuel du drone. La couleur et le rythme du clignotement indiquent si le DJI Phantom 3 SE est prêt à décoller ou s’il a détecté la télécommande pour la direction. Une batterie faible est également signalée ici.
Le système de caméra avec cardan a été placé sous le drone et est représenté ici à l’ancienne manière familière de la série Phantom. Un cardan à 3 axes offre une stabilité suffisante et, en plus de la stabilité mécanique, des plaques d’amortissement suffisantes ont été installées pour compenser les vibrations éventuelles. Malheureusement, il n’existe pas de système de balayage 3D pour éviter les obstacles et le pilote doit donc faire attention à la destination de son vol. Dans la série DJI Phantom, les capteurs n’ont été installés que dans le Phantom 4, ce qui l’a rendu beaucoup plus cher et également plus cher que le DJI Mini 2. Cependant, des capteurs à ultrasons pour mesurer la distance au sol sont montés sur la face inférieure. Ceux-ci soutiennent le drone, par exemple, lors d’un atterrissage indépendant et aident ici à trouver une surface plane et sûre. Cependant, un vol à l’intérieur sans GPS ne s’est pas si bien déroulé que ça lors du test et a été plutôt bancal que rassurant.
Performances du DJI Phantom 3 SE
Une fois l’application installée et connectée, toutes les informations importantes sont affichées sur le smartphone. Vous pouvez passer de l’image en direct de la caméra à une carte GPS et avoir ainsi une vue d’ensemble encore plus précise de l’état du Phantom 3 SE. Un vol GPS est possible à partir de neuf satellites et est alors indiqué comme « GPS – fixe » à l’écran. En appuyant sur un bouton du smartphone ou en le démarrant manuellement, le drone décolle et s’arrête à une altitude de 1,2 mètre dans les airs. Grâce à la technologie des satellites, cela fonctionne parfaitement. L’hélicoptère est solide comme un roc dans l’air et même si vous le déplacez manuellement, il revient immédiatement au point précédent. À l’intérieur, par contre, il y a eu des problèmes à certains moments, car le système de positionnement visuel a eu un peu de mal à s’orienter.
Le DJI Phantom 3 SE n’est pas aussi agile que le petit DJI Spark, mais il reste étonnamment précis et précis dans le suivi des instructions. Le GPS et le GLONASS maintiennent le drone presque parfaitement en l’air, et même le mode retour à domicile ne dispose que d’une marge d’un peu moins de 1,5 mètre, ce qui est tout à fait raisonnable. Le décollage automatique fonctionne tout aussi parfaitement que l’atterrissage. La descente parfaite est principalement due aux capteurs situés sur la face inférieure, car ils scrutent et surveillent le sol. Par exemple, le drone s’arrêtera aussi à temps avant d’atterrir sur une surface irrégulière et de s’écraser éventuellement, comme peut le faire le Eachine E520s. Dans l’ensemble, le comportement en vol nous convainc sur toute la ligne. Ce qui a posé de gros problèmes, cependant, c’est le Liveview. Ici, le DJI s’appuie sur une connexion WIFI au lieu de la transmission à 5,8 GHz, ce qui affecte la qualité de l’image. De graves retards et des coupures étaient à l’ordre du jour. Cela est bien sûr fatal, surtout sans détection d’obstacles ! Il faut donc voler lentement et prudemment, afin de remettre le drone en un seul morceau à la fin de la batterie.
Fonctionnalités du DJI Phantom 3 SE
La batterie de 15,2V 4480 mAh promet, selon le fabricant, une durée de vol pouvant atteindre 25 minutes. Dans le test, nous avons réussi à tenir jusqu’à 22 minutes, donc un assez bon résultat. Bien sûr, le temps de vol dépend toujours des conditions de l’environnement. Par vent fort, le drone doit travailler plus dur qu’à l’intérieur, ce qui affecte à nouveau le temps de vol. La Smart Battery est déjà connue par DJI grâce aux autres modèles et pour cela, certaines données peuvent être appelées dans l’application du smartphone (durée totale du vol, charge des différentes cellules, température et état de la batterie). Même après un stockage prolongé, la batterie n’a pratiquement pas perdu de charge lors du test. L’état de charge peut être facilement lu grâce à quatre LED au dos. Le temps de vol restant est également toujours recalculé en direct et affiché sur le smartphone.
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La caméra 4K 30fps est intégrée dans un cardan stabilisé à 3 axes pour la stabilisation de l’image, qui est fixé en permanence sur la face inférieure de l’hélicoptère. L’image en direct est transmise au smartphone à une résolution de 720p et a été le grand négatif dans le monde réel. Mais ce n’est pas la fin de l’histoire, car la caméra elle-même n’est pas non plus une pièce maîtresse. Les couleurs dans la vidéo sont plutôt faibles. Le contraste clair-obscur n’est pas très convaincant et la caméra a du mal à passer rapidement des zones claires aux zones sombres. Les enregistrements sont légèrement flous et montrent de façon répétée des tremblements et des points chancelants. Bien sûr, la caméra 4K n’est pas comparable à la caméra 4k du Phantom 4 ou du Mavic, mais elle devrait être au moins aussi bonne que la DJI Spark, ce qui n’est malheureusement pas le cas. L’appareil photo prend des photos normales avec 12 mégapixels et, au moins dans ce domaine, le DJI Phantom 3 SE peut marquer des points avec des couleurs réalistes.
Autonomie et portée
L’autonomie du DJI Phantom 3 SE est de 25 minutes, ce qui sera suffisant pour faire des photos et des vidéos. Il faut plus ou moins 3h et demie pour le recharger. Quant à la portée, elle est de 4km.
Conclusion de notre avis
A notre avis, le DJI Phantom 3 SE est donc un excellent drone qui répondra à des besoins professionnels.
Loic est spécialisé dans le high tech et est passionné de nouvelles technologies. Il rédige depuis 2020 des articles pour le site Sotactile.